De la littérature aux lignes de code
Publié le 2025-04-22
Mon parcours est un peu atypique… et j’ai décidé de l’embrasser à fond !
Aux origines : une enfance baignée dans le code
Tout commence il y a longtemps dans une galaxie pas si lointaine : Toulouse, la ville rose. L’informatique coulait déjà dans mes veines avant même ma première bouffée d’air ! Mon père était développeur informatique, et mon grand frère allait, lui aussi, devenir développeur.
Naturellement, j’ai tapé mes premières lignes de code gamine, sur une vieille Amstrad. Une passion était née. Mais comme souvent, la vie prend des détours…
Le détour littéraire
Persuadée que les petites filles devenaient maîtresses ou bibliothécaires, j’ai choisi un bac littéraire. Aucun regret : j’ai même publié un livre (sous pseudo, cherchez pas) !
Malgré cela, les études de lettres ne me convenaient pas. Sans un sou, j’ai dû me débrouiller pour éviter de dormir à la belle étoile.
De la radio au son
Premier plot twist : je publie un article de presse puis deviens animatrice radio ! Mais le stress du direct, ce n’était pas pour moi. Alors, je passe de l’autre côté de la vitre et deviens technicienne du son.
C’était chouette, mais… le spectre de mes amours passées flottait toujours au-dessus de ma tête.
Retour au source : je deviens développeuse
Au détour d’une conversation, c’est le déclic : je me dis « pourquoi pas » et je crée mon premier site web. De là, tout s’accélère : je pars en formation et deviens enfin développeuse informatique. Tout s’aligne, je suis enfin à ma place !
Aujourd’hui, je développe avec passion et je m’épanouis pleinement. Mes expériences passées enrichissent ma vision : résoudre des problèmes, trouver des solutions, et surtout, créer des projets qui ont un impact.
Comment je suis devenue freelance
Le déclic
Mai 2023. Je suis en CDI chez Airbus. Une entreprise qui m’a beaucoup appris, où j’ai grandi professionnellement, et qui reste chère à mon cœur. Mais un événement a tout fait basculer…
Depuis un moment, une idée me trotte dans la tête : le freelancing. J’en entendais parler, et franchement, ça vendait du rêve. Mais quitter un CDI, tout reconstruire, affronter la paperasse… Pas si simple…
Mon père
Puis, mon père est tombé malade : deux cancers, dont un aux poumons. Petites cellules. Un de ceux qui ne laissent pas beaucoup de chances. Il a enchainé les chimio pendant longtemps. Puis il est parti.
Mon père, c’était un développeur, et il en était fier. Il a travaillé pour la même ESN toute sa vie. Mais il rêvait secrètement de quitter cette boîte qui l’usait et l’exploitait. À ses yeux, le freelancing, c’était un synonyme de liberté, de passion. Mais il n’a jamais sauté le pas. Trop de raisons. Trop de peurs. Trop tard.
Prendre le relais
Quand il est parti, j’ai su : je réaliserai ce rêve qu’il n’a jamais osé toucher. Alors je suis devenue freelance. Pas pour fuir. Pas pour prouver. Mais pour vivre ce qu’il n’a pas pu vivre.
Ce que je lui dirais
- Être freelance, ce n’est pas juste travailler où on veut, quand on veut,
- c’est un vrai job, avec ses hauts, ses bas, ses doutes,
- mais qu’est-ce que je l’aime, ce job !
Et je sais que là-haut, il est fier.
Et maintenant ?
Je construis forabetter.tech, j’écris, je crée, je partage. Et je continue ce chemin qui est le mien : atypique, imparfait, mais résolument sincère.